Désir de conception au cours de l’hidradénite suppurée

L’hidradénite suppurée (maladie de Verneuil) touche majoritairement les femmes en âge de procréer. Si certaines patientes rapportent une amélioration de leurs symptômes pendant la grossesse, la majorité présentent une maladie stable ou aggravée, y compris en post-partum.¹
 
 

Une prise en charge thérapeutique spécifique

La grossesse impose une adaptation dès la prise en charge. L’arrêt d’une contraception hormonale peut déstabiliser la maladie, en particulier chez les patientes dont les poussées sont influencées par le cycle menstruel. L’antibiothérapie doit également être ajustée selon le trimestre de grossesse, afin de limiter tout risque malformatif. Ainsi, l’amoxicilline doit être réservée aux deuxième et troisième trimestres, en raison d’un risque potentiel de fente labiale et palatine lors d’une exposition précoce.¹

Importance du suivi multidisciplinaire

Dans ce contexte, un suivi rapproché entre dermatologue et obstétricien est essentiel. Il permet d’adapter les traitements compatibles avec la grossesse et l’allaitement, tout en accompagnant les patientes dans leur projet parental.¹

Afin de soutenir le dialogue médecin-patient, une brochure d’information a été conçue pour apporter des réponses sur l’évolution de la maladie pendant la grossesse, l’adaptation thérapeutique, les modalités d’accouchement ou encore l’allaitement.