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Le diagnostic du rhumatisme psoriasique est posé par un rhumatologue qui analyse des symptômes, procède à un examen clinique des articulations et prend en compte les antécédents médicaux et familiaux du patient1. Des analyses de sang et un examen du liquide synovial peuvent être nécessaires pour détecter une inflammation et exclure d’autres diagnostics1. Le rhumatologue peut également prescrire des examens radiologiques et, dans certains cas, des IRM afin d’évaluer les lésions articulaires et l’inflammation des tissus mous1.
En cas de suspicion de rhumatisme psoriasique, le médecin doit orienter rapidement son patient vers un rhumatologue. Les professionnels de santé peuvent également être amenés à collaborer avec des spécialistes de la maladie, en particulier lorsque leurs patients sont atteints de pathologies qui y sont fréquemment associées, comme le psoriasis. Les dermatologues doivent surveiller attentivement les patients atteints de psoriasis afin de détecter rapidement tout signe d’atteinte articulaire ou d’arthrite et de permettre un diagnostic précoce du rhumatisme psoriasique2.
Il est important de diagnostiquer et de prendre en charge la maladie le plus rapidement possible. Un diagnostic tardif du rhumatisme psoriasique conduit à une diminution des capacités physiques3,4. Même un retard de six mois peut aggraver le pronostic des patients, entraînant une érosion et des lésions articulaires plus importantes5, ainsi qu’une augmentation de la fréquence des comorbidités (affections survenant en même temps que le diagnostic principal)5. Parmi ces comorbidités, on retrouve notamment l’obésité, les maladies cardiovasculaires et la dépression5.
Le rhumatisme psoriasique peut présenter des caractéristiques communes avec d’autres types de spondylarthrites, ainsi qu’avec l’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde. Toutefois, certains symptômes orientent davantage vers le diagnostic d’un rhumatisme psoriasique plutôt que d’une autre pathologie, comme : la présence d’érosions articulaires visibles à la radiographie, la mise en évidence d’une synovite (inflammation de la membrane synoviale) lors d’une échographie Doppler et des antécédents personnels ou familiaux de psoriasis6. De plus, la présence d’auto-anticorps (anticorps dirigés contre les propres protéines du corps) tels que le facteur rhumatoïde et les anticorps anti-protéines citrullinées est moins fréquente chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique6. Ces anticorps sont généralement associés à la polyarthrite rhumatoïde6.
Les personnes atteintes de rhumatisme psoriasique sont plus susceptibles de développer des maladies inflammatoires extra-articulaires, telles que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, l’uvéite (inflammation de l’œil), la dépression, des maladies cardiovasculaires et le syndrome métabolique (association d’hypertension, d’hyperglycémie et d’obésité)1.
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