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Épidémiologie et symptômes de la spondylarthrite axiale

 

Les spondylarthrites (SpA) constituent un groupe de rhumatismes inflammatoires chroniques pouvant être divisé sur la base de diagnostics cliniques et parfois radiographiques en deux formes distinctes : la spondylarthrite à prédominance axiale (SpA axiale), et la spondylarthrite à prédominance périphérique (SpA périphérique).1

 

Concept de SpA axiale et périphérique 1,2

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IBD: Inflammatory Bowel Disease (Maladie inflammatoire chronique de l'intestin)

 

Les patients atteints de spondylarthrite axiale (axSpA) souffrent en premier lieu de douleurs et de limitations de la mobilité du squelette axial, avec pour éventuelle caractéristique une implication des insertions des tendons (enthésite) et l’association avec l’antigène HLA B27.2

La prévalence de la spondylarthrite axiale en Suisse se situe aux alentours de 1 % de la population.3

 

Prévalence de la spondylarthrite axiale par 10 000 personnes

Estimation du nombre total de cas

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Adapté d’après Dean LE et al. 20144

 

Symptômes typiques de la spondylarthrite axiale

 

La spondylarthrite axiale se manifeste par poussées inflammatoires, des phases douloureuses alternant avec des phases de rémission. Les premiers troubles apparaissent généralement entre la deuxième et la troisième décennie de la vie.2 Les symptômes typiques sont des lombalgies profondes et persistantes pendant des mois, étant les plus douloureuses le matin, au réveil, et lors des phases de repos, mais qui diminuent à l’effort physique.3 D’autres symptômes sont le réveil durant la deuxième moitié de la nuit et des douleurs nocturnes ainsi que l’épuisement / la fatigue et la raideur matinale.2

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Les patients atteints de spondylarthrites axiales peuvent également souffrir de maux concomitants comme une enthésite, une dactylite, une uvéite, un psoriasis et des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.1,2

Viennent souvent s’y ajouter des comorbidités telles que l’ostéoporose et les ulcérations gastro-intestinales, qui devront également être prises en compte sur le plan thérapeutique.2

Le diagnostic de la spondylarthrite axiale doit être effectué sur la base de l’anamnèse, de l’examen clinique, des résultats de laboratoire, de l’imagerie médicale et en tenant compte des diagnostics différentiels.2

En sus de la rachialgie inflammatoire qui est le symptôme principal, une spondylarthrite axiale peut également être associée à d’autres signes de maladie (extrait, exemples : voir illustration).5

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Grafik adaptiert nach Ibrahim GH et al. [Referenz 3]

Références :

  1. Rudwaleit M et al. The development of Assessment of SpondyloArthritis international Society classification criteria for axial spondyloarthritis (part II): validation and final selection. Ann Rheum Dis. 68.6 (2009):777-783.

  2. Klitz U et al. Axiale Spondyloarthritis inklusive Morbus Bechterew und Frühformen. Online verfügbar unter 060-003l_S3_Axiale-Spondyloarthritis-Morbus-Bechterew-Fruehformen-2019-10-abgelaufen.pdf (awmf.org) (2019). Letzter Zugriff: 19.07.2024.

  3. Schweizerische Vereinigung Morbus Bechterew. Online verfügbar unter https://www.bechterew.ch/krankheitsbild-bechterew/, letzter Zugriff: 10.07.2024.

  4. Dean LE et al. Global prevalence of ankylosing spondylitis. Rheumatology (Oxford). 53.4 (2014):650-657.

  5. van der Heijde D et al. 2016 update of the ASAS-EULAR management recommendations for axial spondyloarthritis. Ann Rheum Dis. 76.6(2017):978-991.

Novartis fournit les références listées sur demande.